Les Coronados
Voix blanche et idées noires
Attention diamant brut !…
Les Coros (Coronados) sont pour moi, à l’époque et encore aujourd’hui l’incarnation d’un dandysme classieux, irrévérencieux et romantique. Un molard dans une coupe de Ruinard… Sur ce terrain ils étaient les seuls avec les Dogs à réussir une telle Prouesse. Si le groupe n’a produit que deux Ep et deux albums, tous difficiles à se procurer, ils sont essentiels et cultes.
Nous avons choisi le titre « Voix blanche et idées noires » du deuxième Ep qui incarne un spleen punk, une bouteille qui se fracasse dans le silence d’une nuit noire. Et même s’il n’a pas changé la face du monde, il aura changé ma vie. Des textes en français de haute volée exprimant toute ma frustration de jeune punk rocker. Il y avait eu Les Olivensteins, la Souris Déglinguée et arrivaient les Coronados , le top 3 de mon mal être adolescent. Les Olivensteins crachaient leur nihilisme à la face du monde, la Souris donnait la parole aux outsiders et laissés pour compte, mais les Coros hurlaient leur frustration de « beautiful looser ». Nul besoin de se replacer dans le contexte et aujourd’hui encore leurs morceaux me bouleversent. De la poésie pure…
Souvenir de concert, ambiance survoltée, sueur transpirant des murs tout l’alcool ingurgité par le public, transe sauvage, rythme saccadé, violent et le bassiste débonnaire qui balance un glaviot en l’air et… d’un pas de coté évite la retombée de celui-ci sur sa veste… La fin du concert je l’ai passée à écluser une bouteille de vodka sortie de la poche de ma parka.
No Comment.
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